honneurs n. m. pl.
〈Haute-Savoie〉 usuel "derniers hommages rendus à un défunt et/ou marques de sympathie adressées à sa famille". Surtout dans les loc. verb. rendre/recevoir les honneurs.
1. […] Ses obsèques seront célébrées en l’église Saint-Michel de Chamonix, le mercredi
14 août 1991, à neuf heures. La famille ne recevra pas les honneurs. (Le Dauphiné libéré, éd. Chamonix, 13 août 1991, 2.)
2. Ses funérailles religieuses auront lieu le samedi 15 juillet, à dix heures, en l’église
de La Muraz [Haute-Savoie]. Les honneurs seront rendus au cimetière, suivis de l’incinération dans l’intimité. (Le Dauphiné libéré, éd. Mont-Blanc, 14 juillet 2000, FIL 4.)
— Avec adj. honneurs civils.
3. La crémation aura lieu dans la plus stricte intimité, au centre funéraire […]. Les honneurs civils seront rendus le samedi 6 novembre, à quinze heures, aux portes du cimetière de Thonon. (Le Dauphiné libéré, éd. Annecy & Rumilly, 6 novembre 1993, 4.)
4. Les honneurs civils seront rendus le samedi 12 août, à quinze heures, aux portes du cimetière de Thonon, où l’on se
réunira. (Le Dauphiné libéré, éd. Mont-Blanc, 11-12 août 2000, FIL 4.)
◆◆ commentaire. Cet emploi par restriction de mfr. et frm. honneurs funèbres "funérailles" (dep. 1552, FEW) et de fr. mod. rendre à qqn les (derniers) honneurs, les honneurs suprêmes (dep. 1623, Frantext) ne semble pas attesté av. 1975 (DuprazSaxel). Usuelle aussi en Suisse romande (dep.
1849 au sing., LengertAmiel), la lexie y présente un sémantisme plus riche (DSR).
◇◇ bibliographie. DuprazSaxel 1975, 142-143 rendre les honneurs ; G. Ringlet, Ces chers disparus, Paris, 1992, 113 ; Lengert 1994 ; DSR 1997 (avec bibliographie) ; LengertAmiel ;
aj. à FEW 4, 466b, honos.
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