rapponse ou raponse n. f.
1. Cette corde, récupérée Dieu sait où par mon père et destinée à arrimer les chargements
sur la voiture, était si pleine de « raponses » qu’elle ressemblait à une véritable corde à nœuds. (A. Nicoulin, Le Dessus du Mont, 1979, 200.)
2. Faut y mettre une patte*, ben, une saprée rapponse oui, oh ! ou bien j’y coupe les canons [= jambes] à c’ pantalon ! (L. Semonin, La Madeleine Proust en forme, 1990, 159.)
3. […] une belle robe rouge avec des fronces pi une rapponse devant, en nid d’abeilles […]… (L. Semonin, La Madeleine Proust en forme, 1990, 224).
◆◆ commentaire. Dérivé sur fr. région. apponse*, attesté dans le français de Besançon dep. 1753.
◇◇ bibliographie. BrunFrComté 1753 ; MonnierJura 1824 ; ContejeanMontbéliard 1876 s.v. raiponse ; BeauquierDoubs 1881 ; FertiaultVerdChal 1896 ; GuilleLouhans 1894-1902 raponse ; ConstDésSav 1902 (non dégagé explicitement comme français) ; CarrezHJura 1901-1906 ;
Mâcon 1926 ; DoillonComtois [1926-1936] ; ZumthorGingolph 1962, 258 ; DelortStClaude
[ca 1977] ; GrandMignovillard 1977 raponse ; BichetRougemont 1979 ; GononPoncins 1984 (« vieilli ») ; DuraffHJura 1986 ; DondaineMadProust 1991, 70 ; DromardDoubs 1991 et 1998 ; ColinParlComt
1992 ; RobezMorez 1995 ; DSR 1997 (avec bibliographie) ; FréchetAin 1998 « globalement connu » ; FEW 25, 45a, apponere.
△△ enquêtes. EnqDRF 1994-96. Taux de reconnaissance : Doubs, Haute-Saône, 100 % ; Jura, Territoire-de-Belfort,
65 %.
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