côte n. f.
〈Allier〉 vieilli "section d’une tablette de chocolat, calibrée de façon rectiligne dans le sens de la
largeur lors du moulage de la tablette". Stand. barre. Synon. région. bille*, carreau*, cran1*, raie*.
1. – Dans cette autre bouteille, j’ai mis du vin sucré coupé d’eau. Pour ton quatre-heures,
ces deux côtes de chocolat… (Ph. Valette, Mon Village, 1947, 84.)
◆◆ commentaire. (V. premier paragraphe du commentaire s.v. bille.) Fr. côte"os de la cage thoracique" (dep. la 2e moit. du 12e s., v. TLF) a donné lieu à de nombreux sens analogiques, pour désigner différents
reliefs, notamment de végétaux ou de produits manufacturés (costes de laitues dep. ca 1256, TLF ; côte de bette/de rhubarbe, tissu/tricot à côtes, etc.). Il est difficile, dans l’état de la documentation, d’apprécier l’aire géographique
et l’actualité du sens ici considéré, qui n’est pas pris en compte par la lexicographie
générale ni régionale. On l’a relevé en 1931 en français d’Alsace (« [Recette du chocolat au lait] Prenez une côte de chocolat par personse [sic] ; cassez-la en morceaux […] », Hinkel-Rudrauf, 494), où il est probablement un calque d’alsacien Schokälaripp(e) (MartinLienhart < all. Rippe "barre (de chocolat)", lui-même analogique de Rippe "os de la cage thoracique").
△△ enquêtes. EnqDRF 1994-96 : Ø.
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