embauche n. f.
〈Bretagne, Sarthe, Maine-et-Loire, Centre-Ouest, Aquitaine〉 usuel "début du travail quotidien (à un moment donné de la journée, variable selon les professions)". Anton. région. débauche*.
1. Elle devait pas se biler. Ou bien son patron devait pas lui faire faire d’heures supplémentaires.
Elle avait vraiment des heures d’embauche de princesse, celle-là. (R. Guérin, L’Apprenti, 1946,140.)
2. – Il quitte son travail à six heures du matin, dès l’embauche de la première équipe. (G. Simenon, Les Vacances de Maigret, 1948, 89.)
3. « – […] Tu t’offres un voyage du tonnerre à Paris, compartiment luxe, et tu es de retour
lundi, assez tôt pour aller faire l’andouille à l’embauche […] ! » (J.-Fr. Coatmeur, Les Sirènes de minuit, 1987 [1976], 14.)
◆◆ commentaire. Déverbal de fr. région. embaucher*, attesté en Saintonge dep. ÉveilléSaintonge 1887.
◇◇ bibliographie. Aj. à FEW 15/1, 38b, *balko- ; TLF (« région. », avec l’ex. de Simenon supra, dont l’action est située aux Sables-d’Olonne, Vendée) ;
RézeauOuest 1984 ; BoisgontierAquit 1991.
△△ enquêtes. EnqDRF 1994-96. Taux de reconnaissance : Taux de reconnaissance : Charente, Charente-Maritime, Dordogne,
Gers, Gironde, Landes, Loire-Atlantique, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, Hautes-Pyrénées,
Pyrénées-Atlantiques, Sarthe, Deux-Sèvres, Vendée, Vienne, 100 % ; Ille-et-Vilaine,
40 %.
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