| papapa n. m. 1. Mamama*, papapa, nous vous écrivons ces quelques mots tendres afin de vous prouver notre affection
                           et notre amour, gros bisous. Aurélie, Sandrine. (Dernières Nouvelles d’Alsace, 3 mars 1996, n. p. [Message à l’occasion de la fête des grands-parents].)
                         2. […] mon cher et regretté époux, notre inoubliable papa, papapa, pépère, frère, beau-frère, parrain, oncle, cousin, neveu, filleul, parent et ami,
                           enlevé à notre affection le 3 mars 1996, dans sa 66e année. […] Les obsèques auront lieu […] en l’église paroissiale de Schirrhein-Schirrhoffen
                           [Bas-Rhin], où l’on se réunira. (Dernières Nouvelles d’Alsace, 5 mars 1996, n. p.)
                         3. […] mon cher et regretté époux, notre cher papa, beau-père, papapa, frère, beau-frère, oncle, parrain, cousin, parent et ami, enlevé à notre tendre affection
                           […] à l’âge de 66 ans. […] La cérémonie religieuse aura lieu […] en l’église protestante
                           d’Eckbolsheim [Bas-Rhin], où l’on se réunira. (Dernières Nouvelles d’Alsace, 22 juin 1996, n. p.)
                         V. encore s.v. mamama, ex. 3. ■ remarques. 
                           
                            1. Voir s.v. papé, rem.
                              
                            2. La lexie arrière-papapa n. m. "arrière-grand-père", qu’on lit parfois dans la presse, ne correspond pas à un usage courant. « […] notre cher et regretté papa, beau-père, papapa*, arrière-papapa, beau-frère, parrain, oncle, cousin, parent et ami, enlevé à notre tendre affection
                              le mercredi 21 février 1996, dans sa 82e année […]. Les obsèques auront lieu […] en l’église paroissiale de Lauterbourg [Bas-Rhin],
                              où l’on se réunira » (Dernières Nouvelles d’Alsace, 24 février 1996, n. p.).
                              
                            ◆◆ commentaire. Transfert de l’alsacien papepa (GuizSpethDialect 1991), cet hypocoristique ne semble pas attesté à date ancienne
                           (absent de SchmidtStrasbourg 1896 et de MartinLienhart 1907) ; il est surtout en usage
                           dans le français des dialectophones.
                         △△ enquêtes. EnqDRF 1994-96. Taux de reconnaissance : Bas-Rhin, Haut-Rhin, 100 % ; Moselle (est), 20 %.
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