1. Donc on enlevait les quatre quartiers et on les laissait entiers. Dans le chaudron, on faisait cuire tout le reste, avec les quartiers […]. Et alors ces quartiers on les mangeait, bien sûr, à Noël ou aux fêtes, l’hiver plutôt, évidemment. (Témoignage, dans A. Merlin et A.-Y. Beaujour, Les Mangeurs de Rouergue, 1978, 117.)

2. Dans son esprit [à la tante], c’était jour de fête et il lui importait que je fusse associé à son bonheur présent. Aussi a-t-elle laissé subsister dans le fond d’un chaudron un doigt de jus de cuisson des quartiers afin de me préparer l’un des plus succulents desserts qu’elle m’ait jamais fait découvrir : un « milhas »*. Rare également puisqu’il ne peut se réaliser qu’en ces circonstances. Pas d’autres ingrédients qu’un peu de farine de maïs et quelques pincées de sucre versées dans le reste de graisse chaude. Avec, en fin de compte, une onctueuse bouillie, si délicate au goût que j’en ai retourné plusieurs fois chaque cuillerée dans la bouche, le temps pour mon palais et mes papilles de bien s’en imprégner. (J. Roger, Le Fils du curé, 1998, 106-107.)