heure n. f.
I. Loc. adv. usuel.
1. 〈Ardennes, Lorraine, Haute-Saône, Doubs, Limousin, Dordogne, Pyrénées-Atlantiques (Pau)〉 à bonne heure "de bonne heure, tôt". Ce matin, ils sont partis à bonne heure (DromardDoubs 1991). Il se lève tous les matins à bonne heure, même quand il a rien à faire (MichelNancy 1994).
1. – C’est vrai que tu n’as pas bonne mine […]. Quand on a pas l’habitude de se lever
à bonne heure… (M. Peyramaure, L’Orange de Noël, 1996 [1982], 271.)
2. La Foire aux lapins de Plainfaing […] / Cette année, ce sera la 17e du nom et, pour peu que la météo soit favorable, il faudra venir « à bonne heure », histoire de trouver une place pour garer son véhicule (Les Annonces des Hautes-Vosges, 29 octobre 1989, dans LanherLitLorr 1990.)
3. La tante Génie de La Barbotte me préparait parfois une farce* dure de froment. La veille, elle me prévenait :
– Demain, je fais la farce. Tu ne te lèveras pas à bonne heure. Je savais ce que cela signifiait et quel serait mon rôle dans ce cérémonial. […] Je sentais contre mon flanc la pâte devenir vivante, se gaver de ma chaleur, s’épanouir. Deux heures plus tard environ, la Génie me criait de la salle commune : – Tu peux te lever, à présent ! Apporte-moi la farce ! (M. Peyramaure, Un monde à sauver, 1996, 184-185.) V. encore s.v. dieux (mille –), ex. 4.
2. 〈Surtout Yvelines, Nord, Pas-de-Calais, Picardie, Normandie, Indre-et-Loire, Bretagne, Mayenne,
Sarthe, Maine-et-Loire, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Champagne, Ardennes, Lorraine〉 pop. ou rural à c’t’ heure loc. adv. "maintenant". C’est qu’il n’y a plus beaucoup de travail à c’t heure dans la région (MichelNancy 1994).
4. – Tu verras, fillette, c’est une belle ferme, la terre est riche, cria mon père pour
que sa voix dominât le bruit de la carriole.
– Jusqu’à c’te heure, je ne vois pas grand-chose de beau dans ce pays-là ! criai-je à mon tour. (H. Grégoire, Poignée de terre, 1979 [1964], 149.) 5. – Vas-tu essayer de me convaincre qu’il y a deux façons de traiter la terre, à cette heure ? (P. Lebois, Terre dévastée, 1965, 91.)
6. « […] Il y a belle lurette que la dame a dû dépenser ce que lui avait laissé son nigaud
de mari, et, à c’t’ heure, elle compte sur sa sœur. » (Bl.-M. Depincé, Au Carillon de l’Ouest, 1975, 244.)
7. Ça n’est pas pour rien qu’on a un fusil entre les mains : on tire sans plus réfléchir.
Non, Louis, non, faut plus que tu ayes de fusil à c’t’ heure, plus jamais, tu m’entends. (J. Boutin, Louis Rougé, le braconnier d’Anjou, 1979, 51.)
8. – Bonsoir, Mademoiselle ! fit-il.
– C’est « Madame », dit Bonnillault. Elle a été mariée six mois. À cette heure, elle est veuve. (H. Revault, Marie Courlavoine, la jument et le poulain, 1980, 148.) 9. Et que sans ça personne pouvait savoir ce que je serais devenu à c’t’ heure. Un moins que rien, si ça tombe*… (Y. Gibeau, Mourir idiot, 1988, 85.)
10. – Dieu peut encore attendre, il est patient, suggéra le Doyen sans trop y croire.
– Mais, mais non, il a bien assez attendu, tous mes copains sont morts à c’te heure, cela n’a plus guère d’importance. (J.-Cl. Boulard, Le Charretier de la Ravissante, 1996, 218.) 11. Il fit une pause, les yeux dans le vague, puis :
– Ça remonte à loin, pour sûr… Le père était alors en apprentissage et, à c’t’ heure, il irait sur ses 95… (J. Failler, Le Gros lot, 1996, 71.) V. encore s.v. cuite, ex. de Collin ; deuil, ex. 6.
3. 〈Ardennes, Lorraine, Saône-et-Loire (Montceau-les-Mines), Franche-Comté, Haute-Savoie,
Savoie, Ain, Rhône, Loire, Isère, Drôme, Ardèche, Haute-Loire (Velay)〉 à point d’heure "à une heure exagérément matinale ou tardive". Se lever à point d’heure ; se coucher à point d’heure.
12. – Le train !… Mais vous perdez le meilleur de votre journée !… Le train !… Il faut
vous lever à point d’heure… Rentrer tard et fatigué… (M.-É. Grancher, La Famille Thuyoo de Poël, 1961 [1953], 231.)
13. – Oui, eh bien, on s’occupe de ça une autre fois. Pour le moment, vaudrait mieux se
dépêcher de manger pour aller presser [la vendange], moi, j’ai pas envie de me coucher
à point d’heure. (B. Clavel, L’Espagnol, 1968 [1959], 132.)
14. Je lui en fis la remarque [de sa mine fatiguée] et il me dit :
– Ça vient de mes cours du soir. Je me couche à point d’heure ! (San-Antonio, Ménage tes méninges, 1995 [1962], 13.) 15. Il paraît que tu vas aux Agneaux, on sera encore obligé de se lever à point d’heure, à cause de toi. (M. Liotier, Celui qui va devant, 1974, 212.)
16. Le père partait le matin « à point d’heure » […]. (Cl. et J. Jeury, Le Crêt de Fonbelle, 1981, 81.)
17. […] Bégard […] hantait les bals, buvait comme un trou et se couchait « à point d’heures » [sic]. (R. Harrburger, Du pain avec du chocolat, 1995, 268.)
— Var. à des point d’heure. Rentrer à des point d’heure (GrandMignovillard 1977, 37).
18. Mon ami maçon (il s’appelle Moïse – bon alpiniste) me tirait au bout de la corde.
Quand j’ai fait plouf dans la fente, en silence, sans un cri, il s’est contenté de
soupirer : « J’en étais sûr. » Qu’est-ce que je pouvais bien foutre à des « point d’heure » (pas encore l’aube), sur de la glace en pente, et fendue ? (J.-L. Bory, Ma moitié d’orange, 1978 [1972], 58.)
— à pas d’heure/à plus d’heure. Ne rentre pas à pas d’heure (Témoin femme, 22 avril 1988, Ronchamp, Haute-Saône). Ça traîne dans les rues jusqu’à pas d’heure ! (Ph. Claudel, Quelques-uns des cent regrets, 2000, 18). Jusqu’à l’aube, jusqu’à « pas d’heure » (M. Rouanet, Dans la douce chair des villes, 2000, 31).
Var. 19. – Va donc voir en ville si tu trouves le tonton et ramène-le. Il serait chez Chadès
ou à l’hôtel Chany… Le dimanche, ici, on dîne* à pas d’heure ! (R. Sabatier, Les Noisettes sauvages, 1983 [1974], 57.)
20. – C’est vous la cuisinière ?
– On en cause, mais plus pour longtemps. Je comprends pourquoi celles d’avant ont filé. Dites, c’est le foutoir, on sait jamais combien de portions il faut préparer. Ils s’amènent à pas d’heures [sic]. Comment voulez-vous travailler correctement dans ces conditions ? Hein ? Aussi, je me casse pas le bol, je fais rien que de la bouffe qui peut se réchauffer, ratatouille, tout ça. Ceux à qui ça plaît pas, en galère*. (Cl. Courchay, Quelqu’un dans la vallée…, 1998 [1997], 46.) 21. L’été, on soupe* tard, à cause du soleil, alors, après la vaisselle, c’est tard, forcément. On va
se coucher. Il n’y a qu’en ville […] qu’on peut se permettre de se coucher à pas d’heure et de se lever, le lendemain, à pas d’heure […]. (Cl. Vincent, Fossoyeurs d’étoiles, 1999, 90.)
● En part. dans la loc. jusqu’à pas/plus d’heure "jusqu’à une heure exagérément tardive".
22. – […] Embrasse Toinet et ne le laisse pas regarder la télé jusqu’à plus d’heure, sinon, demain, il ne sera même pas foutu de réciter sa table de multiplication par
dix. (San-Antonio, Va donc m’attendre chez Plumeau, 1983, 172.)
23. Je les entends derrière mes persiennes jusqu’à pas d’heure ! (R. Sabatier, David et Olivier, 1985, 88.)
4. 〈Lorraine (sud)〉 entre l’heure "entre la fin de la matinée et le début de l’après-midi". Stand. fam. entre midi et deux. Synon. région. entre midi*, par/pendant midi*.
5. 〈Normandie, Loir-et-Cher, Indre, Cher, Allier, Indre-et-Loire〉 tout à l’heure "de nos jours, actuellement". Synon. région. tout de suite*.
24. […] c’était pas des métiers, c’était pas comme tout à l’heure, tout à l’heure il y a des règlements […]. (Homme, 77 ans, Charnizay, dans SimonSimTour 1995.)
II. 〈Val-d’Oise, Essonne, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher, Loiret, Haute Bretagne, Loire-Atlantique,
Sarthe, Maine-et-Loire〉 j’ai vu l’heure + proposition complétive, loc. verb. fam. "il s’en est fallu de peu".
25. « J’ai vu l’heure que la patronne allait prendre son balai pour les courser ! » (H. Bouyer, L’Éclair, 14 avril 1956, dans BrasseurNantes 1993.)
III. une heure de temps*.
◆◆ commentaire.
I.1. Attestée dep. le mfr. (ca 1450 Mistère du Vieil Testament, v. TLF) et accueillie dans Monet 1636 (FEW) cette locution, déclassée à Paris dep.
le 19e s. (Platt 1835), ne subsiste guère aujourd’hui que dans quelques aires discontinues,
notamment dans l’est de la France (et la Suisse, v. ThibQuébHelv 1996, 342-343), le
Limousin, les Pyrénées-Atlantiques (« courant à Pau », comm. de B. Moreux) et au Québec (Clapin 1894 ; Dionne 1909 ; GPFC 1930). La base
Frantext, qui permet, à travers 25 occurrences, d’observer sa raréfaction progressive du 16e au 20e siècle, donne un exemple du Journal des Goncourt (1864), qui considèrent à bonne heure comme marqué diatopiquement : « Elle [une femme originaire du Morvan] dit agréiable, se coucher à bonne heure, un homme veuve » et cet autre, qui indique une restriction de l’usage : « – Ah dame, monsieur le notaire, je crois bien que vous arrivez juste à bonne heure,
comme on dit » (Martin du Gard, 1920). Les dictionnaires généraux contemporains ne l’enregistrent
pas, sauf TLF (« vx ou région. », avec un exemple de Martin du Gard, 1933).
I.2. Attesté depuis le 16e siècle (FEW), et largement relevé dans le français (et, de là, dans les patois) de
la partie nord de la France, ce tour a vieilli et ne se maintient que dans quelques
aires discontinues, souvent avec une connotation populaire et/ou rurale dont rendent
plus ou moins compte les dictionnaires généraux : TLF sans marquea ; GLLF « class. » ; Rob 1985 « vieilli ou rural » ; NPR 1993 « vieilli ou région. (Belgique) ». On le relève aussi en Belgique (PohlBelg 1950 « très courant dans le parler pop. ou dial. de Wallonie et d’ailleurs » ; MassionBelg 1987 ; LeboucBelg 1998) et dans le français fam. d’Amérique du nord
(Québecb : Dunn 1880 ; Clapin 1894 ; Dionne 1909 astheure ; GPFC 1930 ; DQA 1992 – Acadie : PoirierAcadG ; CormierAcad 1999 et NadaudMadeleine
1999 astheure – Louisiane : DaigleCajun 1984).
I.3. Le tour à point d’heure n’apparaît dans les dictionnaires généraux contemporains que dans TLF, qui le donne
comme « fam., vieilli et région. », avec un exemple de Liotier (ici ex. 15). Il couvre une aire homogène assez vaste
du Centre-Est, où il est attesté dep. 1924 dans le français de Mâcon. Absent des autres
dictionnaires généraux (et de CaradecArgot 1977-1998), à pas d’heure est considéré comme « fam. » par Rob 1985 et NPR 1993-2000 et on peut en effet considérer qu’il est en voie de
dérégionalisation ; cf. en 1852 à Bray (Seine-Maritime) il n’est pas d’heure tard.
I.4. Absent des dictionnaires généraux du français contemporain et des relevés régionaux
(cf. LeboucBelg 1998 et Hanse 1994 entre l’heure de midi), ce tour est usuel dans le sud de la Lorraine ; aj. à FEW 4, 469b, hora.
I.5. La dispersion des attestations de ce tour aux 19e et 20e siècles (Eure, Ille-et-Vilaine, Centre, Puy-de-Dôme), non pris en compte par les
dictionnaires généraux du français contemporain, donne à penser qu’on a affaire à
un archaïsme (cf. 1628 tout à l’heure "sur le champ, au même moment, présentement" Sorel, v. TLF et La Fontaine, cité par Mège), qui se maintient aujourd’hui en Normandie
et dans le Centre.
II. Attesté dep. la fin du 15e sièclec, cette locution n’apparaît pas dans les dictionnaires de référence. En l’absence
d’une meilleure documentation et d’enquêtes complémentaires, il est difficile de se
prononcer sur la dispersion géographique de cet archaïsme (à relier à j’ai vu le moment où, Acad 1718-1878 ; Besch 1864 ; Littré s.v. voir 3e, citant deux exemples du 17e s. ; GLLF sans référence ; FEW 14, 421a videre, qui la donne comme variante de avoir vu le moment que, dep. Retz à Acad 1878)d ; son usage est « à tout le moins vieilli » dans le français de Belgique (M. Francard), mais elle est « encore bien connue » au Québec (Cl. Poirier).
a Avec une remarque indiquant que « certaines graphies se rapprochent de la prononciation pop. vieillie ou régionale » et assortie d’un exemple de Bernanos 1935, à ct’ heure. C’est cette forme pop. [st] de cette, non admise dans la norme classique, qui a contribué à déclasser la locution.
b Où elle est documentée dep. 1639 dans la correspondance de la mère Marie de l’Incarnation
(FichierTLFQ).
c « J’é cuidé aujourd’uy voir l’eure Que la ville estoit en dangier ; Ne failloit que
ung coup de maleure Pour nous griefment dommager » (Le Mystère du siège d’Orléans, fin 15e s., éd. Guessard et Certain, 224, v. 5723-5726) ; « Je veis l’heure que je me cuide repentir d’avoir passé tant avant […] » (R. de Lucinge, Les Occurrences de la paix de Lyon, 1601, éd. A. Dufour, 41) ; « Ce fut bien alors qu’elle [Laurette] me fit paroistre combien elle estoit fine à ce
jeu là, car voyant qu’elle n’avoit pas affaire à un Novice, elle desploya tout ce
qu’elle avoit de subtil et d’artificieux, et je vous asseure à ma honte que je vy
quasiment l’heure que j’estois desferré » (Ch. Sorel, Histoire comique de Francion, éd. Y. Guiraud, 84). Références communiquées par P. Enckell.
d Cf. aussi DEAF, G 169.
◇◇ bibliographie. (I.1.) BrunFrComté 1753 ; SajusLescar 1821 ; MulsonLangres 1822 ; ReynierMars 1829 s.v. à ; GabrielliProv 1836 ; JaubertCentre 1864 ; PépinGasc 1895 ; BarbeLouviers 1907 ;
DondaineAuth 1976, 56 « calque du patois » [sic] ; LanherLitLorr 1990 ; DromardDoubs 1991 et 1997 ; MichelNancy 1994 « connu » ; FEW 4, 470b, hora. – (I.2.) JaubertCentre 1864 ; BruneauMsArdennes [astœr] ; ChaurandThiérache 47, 119 ; CartonPouletNord
1991, 14 avec cette remarque : « On entend souvent encore l’ancienne prononciation asteure » ; GuilleminRoubaix 1992 « sous la forme populaire asteure » ; TamineArdennes 1992 asteur ; TamineChampagne 1993 s.v. asteur cite Gibeau à c’t’heure ; Hanse 1994 « expression […] vivante à la campagne, et au Canada comme en Belgique » ; MichelNancy 1994 « connu » ; SimonSimTour 1995 ; BlanWalHBret 1999 « peu fréquent, rural » ; LesigneBassignyVôge 1999 ; ALIFOms ‘maintenant’ ; FEW 4, 468a-b, hora. – (I.3.) Mâcon 1926 (avec un exemple de 1924) ; ParizotJarez [1930-40] ; DornaLyotGaga 1953 ;
DondaineAuth 1976, 56 ; GrandMignovillard 1977, 37 ; TuaillonVourey 1983 s.v. point « usuel » ; GononPoncins 1984 s.v. point « usuel » ; MeunierForez 1984 s.v. point ; DuraffHJura 1986 « régionalisme inconscient » ; Roques Z 102, 1986, 447 rentrer à point d’heure « usuel à Nancy » ; MartinPellMeyrieu 1987 ; MartinPilat 1989 s.v. point « usuel » ; MaurelFirminy 1989 ; DucMure 1990 ; LanherLitLorr 1990 s.v. point ; DromardDoubs 1991 et 1997 ; ColinParlComt 1992 s.v. point ; MazaMariac 1992 s.v. point ; VurpasMichelBeauj 1992 s.v. point « usuel » ; DuchetSFrComt 1993 s.v. point « très courant » ; FréchetMartVelay 1993 à point d’h. « usuel » ; GagnySavoie 1993 « partout » ; FréchetAnnonay 1995 ; FréchetDrôme 1997 à point d’h. ; ValMontceau 1997 à (des) point d’heure, s .v. point de ; FréchetMartAin 1998 s.v. point « usuel à partir de 20 ans, connu au-dessous » ; PlaineEpGaga 1998 « très fréquent » ; QuesnelPuy 1998 ; FEW 9, 593a, punctum. – (I.5.) MègeClermF 1861 ; JaubertCentre 1864 ; LepelleyBasseNorm 1989 ; LepelleyNormandie
1993 ; SimonSimTour 1995 ; FEW 4, 469a, hora. – (II) Mâcon 1926 ; BrasseurNantes 1993 ; absent de FEW 4, 467b, hora et 14, 421a, videre.
△△ enquêtes. EnqDRF 1994-96. Taux de reconnaissance : (I.1) Haute-Vienne, 70 % ; Dordogne, Meurthe-et-Moselle, 60 % ; Creuse, Corrèze, Vosges,
55 % ; Meuse, Moselle, 50 %. (I.2) Aisne, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme, 100 % ; Indre-et-Loire, 100 %. (I.3 et 4) Ø. (I.5) Allier, Indre, 100 % ; Cher, 80 % ; Indre-et-Loire, 20 % ; Loir-et-Cher (sud), 30 %.
(II) Sarthe, 100 % ; Loire-Atlantique, 80 % ; (ensemble Essonne, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher,
Loiret, Val-d’Oise, 10/16 témoins) ; Ille-et-Vilaine, 60 % ; Maine-et-Loire, 50 %.
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