temps n. m.
1. [Temps chronologique]
1.1. Loc. adv.
— 〈Lorraine, Puy-de-Dôme〉 fam. dans les temps "autrefois".
1. Elle a été travailleuse dans les temps. Une travailleuse qu’aucun ouvrage ne rebutait. (J. Desgênes, La Grange du Hazard, 1949, 33.)
2. Dans les temps, les garçons et les filles se mariaient pratiquement sans s’être jamais vus. (J. Anglade,
Un temps pour lancer des pierres, 1974, 99.)
3. – Dans les temps, j’avais les joues douces comme des pommes. À présent, avec ma barbe, elles sont pareilles
que du fil de fer barbelé. (J. Anglade, Le Tilleul du soir, 1975, 94.)
4. Dans les temps, on pouvait voir au beau milieu des champs de grandes formes humaines aux bras éternellement
tendus. Elles avaient pour fonction d’effrayer les oiseaux et autres prédateurs. (G. Goulon,
Une vie « d’établi », 1986, 43.)
5. – […] Dans les temps, avant notre mariage, il a fabriqué des allumettes qu’il allait vendre la nuit dans
les villages. (J. Anglade, Un lit d’aubépine, 1997 [1995], 107.)
— 〈Gard, Hérault, Haute-Garonne (Toulouse), Auvergne〉 fam.
● de ce temps "pendant ce temps (marque la simultanéité)".
6. Une fois, je l’[un âne] avais mal décoré, on avait acheté un bât, mais il était mal
agencé pour lui, ça lui descendait sur le cou. Quand on est arrivé au col de l’Asclier
j’ai voulu le descendre pour le réparer, pour raccourcir les courroies. De ce temps, mon âne, il lève la queue et il fout le camp […]. (Y. Hébrard, berger, 1977, dans
A.-M. Brisebarre, Bergers des Cévennes, 1978, 161.)
7. Je pose la soupe. Il [un chien] s’amène et commence à manger. Moi, de ce temps, je lui parle et même j’approche la main et je le touche. (M. Rouanet, Je ne dois pas toucher les choses du jardin, 1993, 156.)
8. Mme Engotopoulos, membre actif de la S.P.A. sillonnait le quartier dans sa petite
voiture rouge. À l’arrière, elle trimbalait un assortiment de pâtées sélectionnées
et de bidons d’eau […].
– De ce temps, s’indignait Guillaume, des gens meurent de faim ! (J.-P. Demure, Les Jours défaits, 2000, 94-95.) ● 〈Aussi Drôme, Ardèche, Haute-Loire (Velay)〉a de ce temps-là "à cette époque, alors".
a D’après une comunication de Cl. Fréchet.
9. De ce temps-là, mis à part un verre de clinton* aux repas, je ne buvais plus. (J.-Cl. Libourel, Le Secret d’Adélaïde, 1999 [1997], 138.)
— passé un temps fam. 〈Jura (Haut Jura), Haute-Savoie (Genevois, Faucigny), Ain, Rhône, Loire, Isère, Drôme,
Ardèche, Haute-Loire, Cantal (Mauriacois), Puy-de-Dôme, Limousin, Dordogne〉 "(pour évoquer un passé intermédiaire entre le passé proche et le passé lointain)". Passé un temps, il travaillait comme apprenti (VurpasMichelBeauj 1992). Passé un temps le car partait plus tard (GagnySavoie 1993). Passé un temps, on travaillait plus dur qu’aujourd’hui car il n’y avait pas toutes
ces machines (MichelRoanne 1998).
— une fois* le temps.
1.2. Loc. conj. 〈Franche-Comté, Ain, Rhône, Loire, Isère, Drôme, Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence,
Gard, Hérault, Aude (Carcassonne), Ardèche, Haute-Loire (Velay)〉 fam. du temps que "pendant que". Je vais donner un coup de peinture au poêle [= salle à manger] et du temps que j’y
suis, je repeindrai mon couloir (DromardDoubs 1991).
10. – Mettez m’en donc deux kilos, du temps que vous y êtes, commande-t-il. (M.-É. Grancher, Le Conteur de nuit, 1948, 169.)
11. – Je voudrais aussi du papier pour les cabinets […].
– Certainement, Monsieur… Du temps que vous y êtes, vous n’auriez pas besoin d’une balayette ? (M.-É. Grancher, Le Vampire bien-aimé, 1950, 97.) 12. – Vous me surveillez ce petit phénomène, vieux, lui lançai-je joyeusement en lui montrant
Marie-Marie.
– Sans blague ! rugit la désignée, j’ai pas besoin qu’on me surveille ! Passe-moi les menottes, Antoine, du temps que t’y es ! (San-Antonio, Viva Bertaga !, 1996 [1968], 30.) 13. – Tu ne vas pas nous laisser maintenant, dit Despuech, il y a encore les oreillettes* et le mousseux.
– Ah bon, dit Reilhan, et, docilement, il se rassit. Du temps que son père allait chercher le mousseux, Marie servit les oreillettes […]. (J. Carrière, L’Épervier de Maheux, 1972, 130.) 14. Du temps que son camarade préparait la seringue, il a dégagé le bras droit. (Cl. Courchay, Chronique d’un été, 1990, 276.)
15. Nous, on partait. Les autres, ils restaient et les Vingt Quatre Heures du Mans, c’est
au poste qu’ils allaient les suivre, à la radio, une misère, du temps que nous, on allait y être, à de vrai [= vraiment]. (Y. Rouquette, La Mallette, 1994, 56.)
16. – […] je lui avais fait un voyage [= transport] de bois, du temps que j’avais encore le cheval […]. (B. Clavel, Les Petits Bonheurs, 1999, 70.)
— 〈Loire (Pilat), Provence (spor.), Aude (Carcassonne), Ardèche (Mariac), Haute-Loire (Livradois, Velay)〉 fam. du temps loc. adv. "pendant ce temps". Du temps, l’affaire s’était tassée (Cl. Courchay, Quelqu’un, dans la vallée…, 1998 [1997], 216).
17. – Nous le menons à Digne. Vous nous accompagnez ? Du temps, vous pourrez nous expliquer… (Cl. Courchay, Chronique d’un été, 1990, 276.)
18. Je les laisse, parce que, du temps, Madame Mostagonacci s’est avancée dans le couloir et que, comme je ne connais pas
bien les lieux, j’ai peur de me perdre. (Ph. Carrese, Trois jours d’engatse, 1995, 182.)
— jusqu’à temps de/que jusque*.
1.3. Loc. verb.
— avoir meilleur* temps.
— 〈Savoie, Isère, Provence〉 fam. être toujours à temps de + verbe à l’inf. loc. verb. "être toujours à même de faire qqc.".
19. – […] Tout ça n’est peut-être pas de notre ressort, à mon avis c’est du boulot pour
la P. J., mais peu importe. Nous serons toujours à temps de les mettre dans le coup le moment venu. (San-Antonio, Des clientes pour la morgue, 1965 [1953], 52.)
20. Jamais encore il n’avait escaladé le petit ponchon [= éminence] sans nom qui obstruait,
comme une loupe, le vallon devant lui. Aujourd’hui, il lui trouvait une couleur beaucoup
plus prometteuse qu’à son grand voisin. « Ma foi, se dit-il à haute voix, pourquoi pas ? Je serai toujours à temps de faire l’autre. » (P. Magnan, Les Charbonniers de la mort, 1988 [1982], 168.)
21. – Ce qu’il faut, c’est se trouver un bon locataire. Et si plus tard tu as la possibilité
de reprendre l’exploitation, Albert, sait-on jamais, avec Victor, avec Polo, tu seras toujours à temps de le faire ! (J. Rosset, Les Porteurs de terre, 1990, 116.)
— 〈Bordelais〉 fam. il s’en irait temps (de + verbe à l’inf.) "il serait temps (de)" (GonthiéBordeaux 1979, Suppl., 8).
1.4. [En complément d’une indication de durée] 〈Haute Bretagne, Sarthe, Maine-et-Loire, Centre-Ouest, Ain, Rhône, Loire, Isère (Villeneuve-de-Marc, vx), Gard, Drôme, Ardèche, Haute-Loire (Livradois)〉 fam. n heure(s) / jour(s) / semaine(s) de temps loc. adv. "durant une heure / un jour / une semaine". Il a été malade plus de deux ans de temps (RézeauOuest 1984). Attendre une heure de temps (VurpasMichelBeauj 1992).
22. […] on s’asseyait sur un tabouret et, les coudes bien plantés sur la table en cerisier
verni, on causait des heures de temps, en mâchonnant lourdement de grosses bouchées de pain rassis, graissées de rillettes.
(P. Froger, Autrefois… chez nous, 1950, 5.)
23. Mais ils ont bien vite compris qu’après avoir remué la fourche à fumier ou couru derrière
les chevaux dix ou douze heures, ou bien chargé des billes de bois à longueur de journée
[…], ils ont compris d’eux-mêmes que le sport, quoique beau, n’était pas trop recommandable
pour des jambes et des bras qui venaient de fonctionner douze heures de temps. (Les Carnets de guerre de Gustave Folcher, 2000 [1981], 211-212.)
24. Tout le monde du village est arrivé avec tout ce qu’il faut pour chercher dans le
puits. Ils ont fouillé peut-être bien une heure de temps, et pour finir rien trouvé du bonhomme. (A. Poulain, Contes et Légendes de la Haute Bretagne, 1995, 306.)
■ remarques. Comme n heures d’horloge, la locution souligne la plénitude de la durée.
2. [Temps atmosphérique] fam.
2.1. 〈Bretagne, Mayenne, Sarthe, Maine-et-Loire, Centre-Ouest, Doubs〉 pleuvoir (ou verbe du même paradigme) / neiger à plein temps loc. verb. "pleuvoir / neiger abondamment". Il veut* y avoir un beau paquet de neige si ça continue comme ça… Il neige à plein temps (DromardDoubs 1991). Il mouille* à plein temps (GallenBÎle 1997, 26).
25. – Maman, je vais prendre mon fusil et aller voir si je peux tuer un lapin.
– La neige tombe à plein temps, tu ne peux pas voir un lapin dehors par un temps pareil ! (H. Grégoire, Poignée de terre, 1979 [1964], 228.) 2.2. 〈Franche-Comté〉 faire du temps loc. verb. "pleuvoir ; neiger". Stand. faire mauvais temps. Quand on prévoit l’orage, la pluie, on dit : « il veut* faire du temps » (GarneretLantenne 1959, § 602).
— il ne fait point de temps loc. phrast. "le ciel est nuageux, mais il ne pleut pas" (GrandMignovillard 1977, 35 ; DuchetSFrComt 1993).
— Par métaph. 〈Lorraine〉 faire le temps loc. verb. [Le sujet désigne un enfant] "se montrer turbulent" (MichelNancy 1994).
◆◆ commentaire. 1.1. Attesté dep. 1862 en fr. pop. (H. Monnier)a, 1895 (A. Daudet, TLF), 1907 à Lyon (Vachet), dans les temps, variante de fr. dans le temps "autrefois" (dep. 1770, D’Alembert, FEW), ne semble aujourd’hui en usage que dans le français
de Lorraine et du Puy-de-Dôme. Cet archaïsme n’est enregistré, sans marque diatopique,
que dans TLF (« vieilli », citant A. Daudet). Le tour de ce temps n’est pas enregistré en ce sens dans les dictionnaires généraux contemporains ; il
semble en usage dans une aire mal définie de la partie méridionale de la France ;
de ce temps-là est aussi « usuel (familier) » en Wallonie (comm. de M. Francard ; PohlBelg 1950). L’aire de passé un temps, continue de la région lyonnaise au Limousin et à la Dordogne (avec Clermont comme
relais), dessine un espace caractéristique commun à d’autres faits régionaux (ainsi
boge* ou coursière*). C’est le caractère figé de cette proposition participiale, relevée seulement depuis
la seconde moitié du 20e siècle, qui constitue une originalité des aires considérées ; son absence à l’écrit
donne par ailleurs à penser que ce tour appartient essentiellement au registre oral.
1.2. Les dictionnaires généraux contemporains relèvent un autre emploi de la loc. conj.
"à l’époque (dans le passé) où" (GLLF « class. et littér. » ; Rob 1985 ; NPR 1993-2000 ; TLF), mais non pas celui-ci qui n’a jamais pénétré le
français de référence et semble bien s’être toujours limité au quart sud-est de la
France où il est encore en usage, sauf, semble-t-il, en Basse-Provence. À l’intérieur
de cette aire, la loc. adv. du temps semble d’usage sporadique, si l’on en croit les relevés régionaux. 1.3. Attesté dep. le 17e s. (Massillon, FEW), la loc. être toujours à temps de est relevée chez quelques auteurs aux 18e et 19e siècles (Abbé Galiani 1770, Laclos 1782, Péladan 1884, Bourget 1887, tous dans Frantext), auxquels on joindra, pour la loc. être à temps de, Mme Cottin 1805, G. Sand 1825 et A. de Broglie 1868 (ibid.) et Féraud 1788. Relevé dans les Pyrénées-Atlantiques dans le premier tiers du 20e siècle (LambertBayonne 1902-1928 être à temps à/pour faire qqc.), cet archaïsme semble n’être en usage aujourd’hui que dans le français du Sud-Est ;
FEW 13/1, 187b, tempus. Rare dans les recueils différentiels, le tour il en irait temps (de) est en usage aujourd’hui dans la région bordelaise. Il est attesté dans La Fontaine
(« Il s’en va temps que je reprenne Un peu de forces et d’haleine » Fables, épilogue, dans Littré ; FEW 13/1, 186b, tempus) ; cf. « il s’en va midi Pour dire l’heure de midi approche, elle n’est pas éloignée » (D’HautelBasLangage 1807). 1.4. Archaïsme, attesté dep. le 17e siècle (« perdre une heure de temps » P. Charron, Frantext), blâmé au début du 19e siècle (« Une heure de temps, Dites simplement, une heure » Gabrielli), ce tour est particulièrement en usage aujourd’hui dans deux aires, l’Ouest
et la région lyonnaise ; il est aussi attesté au Québec (Guèvremont 1945, Frantext) où il est toujours en usage (A. Thinault) et « usuel (familier) » en Wallonie (comm. de M. Francard ; PohlBelg 1950). Il est peu pris en compte par
la lexicographie générale, qui reste insensible à son diatopisme actuel : Rob 1985
(citant La Fontaine et Montesquieu) ; TLF (citant Stendhal).
2.1. La dispersion de cette locution en France, telle qu’elle ressort de la lexicographie
régionale (Berry, Ouest, Doubs, Roanne) et de la littérature (Puy-de-Dôme [Pourrat
1922, Frantext] et Côtes-d’Armor [L. Guilloux, La Maison du peuple, 1927, 26]) donne à penser qu’il s’agit d’un archaïsme, ce que confirme sa présence
dans le français du Québec (GPFC 1930 ; Guèvremont 1945, Frantext) et de la Louisiane (DitchyLouisiane 1932). Elle semble aujourd’hui en usage dans
deux aires en France : l’Ouest et le Doubs. Absent des dictionnaires généraux contemporains.
2.2. Attestée (selon Chambon MélLepelley 1995) en 1567 dans un vers à double entente de
la Farce de Guilliod à cinq personnages, texte qui serait à localiser en Suisse romande, et dep. 1777 dans le français de
Neuchâtel (« Il a fait bien chaud, mes il a fait bien du tems contre Bourgogne » Mauley dans Pierreh ; relevée aussi dans le canton de Berne par Péter 1841-1842),
dep. 1824 dans le français du Jura (« temps (faire du), v. n. Pleuvoir, neiger, etc., suivant la saison » Monnier), cette locution est encore en usage en Franche-Comté et dans le canton de
Neuchâtel (où elle est documentée 1975-1977, FichierCDNeuch). À travers elle se perpétue
le sens ancien de temps "tempête, orage", attesté dep. l’afr. et sorti de l’usage au 18e siècle (FEW). L’emploi métaphorique relevé en Lorraine s’explique par l’énervement
que peut susciter un changement de temps (orage, pluie, neige).
a « la voisine. – Pauv’ cher homme ! / la garde. – Déjà pas si pauvre, à c’ qu’on dit. / la voisine. – Dans les temps, oui : on dit qu’il a été à son aise ; j’ vous dirai pas, j’ai
jamais compté avec » (H. Monnier, Les Bas-fonds de la société, s.d. [1862], 5 ; comm. de P. Enckell).
◇◇ bibliographie. (1.1.) dans les temps : VachetLyon 1907 ; LanherLitLorr 1990 ; MichelNancy 1994 ; LesigneBassignyVôge 1999 ;
FEW 13/1, 187b, tempus. – de ce temps : SéguyToulouse 1950 « très courant » ; BonnaudAuv 1976. – passé un temps : DornaLyotGaga 1953 ; MédélicePrivas 1981 « expression très courante, elle n’est pas ressentie comme régionale » ; OlivierMauriacois 1981 ; TuaillonRézRégion 1983 ; MeunierForez 1984 ; MartinPellMeyrieu
1987 ; MartinPilat 1989 « usuel » ; DucMure 1990 ; MazaMariac 1992 ; VurpasMichelBeauj 1992 « usuel » ; BlancVilleneuveM 1993 ; FréchetMartVelay 1993 « usuel » ; GagnySavoie 1993 « très courant » ; FréchetAnnonay 1995 « usuel » ; RobezMorez 1995 ; SalmonLyon 1995 ; FréchetDrôme 1997 « globalement bien connu » ; FréchetMartAin 1998 « usuel à partir de 20 ans, bien connu au-dessous » ; MichelRoanne 1998 « usuel » ; PlaineEpGaga 1998 « très fréquent » ; QuesnelPuy 1998 ; absent de FEW 7, 711a, *passare. – (1.2.) "à l'époque (dans le passé) où" PuitspeluLyonSuppl 1897 ; « en allant me débarbouiller à une petite source j’avais mis ma serviette sur une branche
à côté de la source du temps que je boutonne ma chemise et lorsque j’ai repris la
serviette un gros [pou] noir y était déjà monter et bien installer » (27 juin 1915, VandrandPuyD, 98 [sic en tous points]) ; MichelCarcassonne 1949, 25 « populaire jusqu’aux environs de Paris. Inconnu dans le Nord et en Normandie. Tout
le Midi » ; MédélicePrivas 1981 « expression très courante » ; TuaillonRézRégion 1983 (Privas) ; MeunierForez 1984 ; ArmanetVienne 1989 ; MartinPilat
1989 ; DromardDoubs 1991 et 1997 (s.v. du) ; VurpasMichelBeauj 1992 « usuel » ; BlancVilleneuveM 1993 « loc.-souvenir » ; FréchetMartVelay 1993 « usuel » ; FréchetAnnonay 1995 « globalement usuel » ; SalmonLyon 1995 ; GermiChampsaur 1996 ; FréchetDrôme 1997 « usuel ou bien connu » ; FréchetMartAin 1998 ; MichelRoanne 1998 « usuel » ; aj. à FEW 13/1, 188a, tempus. – du temps : MichelCarcassonne 1949, 25 ; BretogneLivradois 1980 ; MartinPilat 1989 ; MazaMariac
1992 ; FréchetMartVelay 1993 « usuel ». – (1.3.) ConnyBourbR 1852 il s’en va temps de ; LambertBayonne 1904-1928 il s’en va temps "il est temps" ; GonthiéBordeaux, Suppl., p. 8 ; aj. à FEW 14, 117a, vadere. – (1.4.) GabrielliProv 1836 ; PuitspeluLyon 1894 ; BaronRiveGier 1939 ; DuraffVaux 1941 ;
BretogneLivradois 1980 ; RézeauOuest 1984 et 1990 ; MartinPilat 1989 ; VurpasMichelBeauj
1992 ; BlancVilleneuveM 1993 « loc.-souvenir » ; FréchetMartVelay 1993 « usuel » ; FréchetAnnonay 1995 « globalement usuel » ; FréchetDrôme 1997 « usuel ou bien connu » ; FréchetMartAin 1998 « globalement usuel » ; ChambonÉtudes 1999, 238 ; FEW 13/1, 186a, tempus (où ce tour manque). – (2.1.) JaubertCentre 1864 ; VerrOnillAnjou 1908 ; PrajouxRoanne 1934, 222 « très usité » ; RézeauOuest 1984 et 1990 ; DromardDoubs 1991 ; GallenBÎle 1997, 26 ; FEW 13/1, 189a, tempus. – (2.2.) MonnierJura 1824 ; BeauquierDoubs 1881 il ne fait pas de temps, faire du temps ; CollinetPontarlier 1925 faire du temps, ne pas faire de temps ; BoillotGrCombe 1929 ; GarneretLantenne 1959 ; GrandMignovillard 1977, 35 il ne fait point de temps ; BichetRougemont 1979 il veut faire du temps ; ColinParlComt 1992 (citant L. Pergaud, 1914) ; DuchetSFrComt 1993 il ne fait point de temps ; MichelNancy 1994 "être turbulent (d’un enfant)" ; Chambon MélLepelley 1995, 313-325, notamment 320-321 ; JacquotChampagney 1998 ;
FEW 13/1, 188b, tempus.
△△ enquêtes. EnqDRF 1994-96. Taux de reconnaissance (1.1.) Ain, Ardèche, Drôme, Loire, Haute-Loire (Velay), Rhône, Haute-Vienne, 100 % ; Creuse,
80 % ; Dordogne, Isère, 60 % ; Corrèze, 55 %. (1.4.) Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Sarthe, 100 % ; Ille-et-Vilaine, 90 %. (2.1.) Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Sarthe, 100 % ; Ille-et-Vilaine, 75 %.
|